Un marchand peut proposer ou accepter d’innombrables moyens de paiements pour encaisser ses clients, par exemple, les cartes bancaire, les portefeuilles électroniques (e-wallet), les paiements manuels (virement, chèque, espèce, …), etc.
Dans un magasin, vous utilisez peut-être des espèces, des chèques, des cartes bancaires ou un paiement mobile sans contact comme Google Pay.
En ligne, vous pouvez payer par carte bancaire, par prélèvement SEPA (IBAN), par virement bancaire ou utiliser PayPal ou un portefeuille électronique lié à votre carte bancaire.
Et pour chaque moyen (disons, les cartes bancaires), vous avez une foule de possibilités (Visa, Mastercard et American Express, pour n’en citer que quelques-unes). En réalité, il existe plus de 200 moyens de paiement alternatif dans le monde. Alors, combien de moyens de paiement devez-vous proposer à vos clients lorsqu’ils arrivent sur votre page de paiement, de souscription ?
Éléments à prendre en compte lors de la présélection des moyens de paiement
En général, proposer plusieurs moyens de paiement est évidemment une bonne chose pour vos clients. Par exemple, une étude réalisée en 2014 par le PPRO Group a révélé que 68 % des consommateurs britanniques ont abandonné un site de vente en ligne en raison du processus de paiement. 57 % d’entre eux sont partis parce que le processus était trop compliqué, tandis que 46 % n’ont pas terminé la transaction puisqu’on ne leur a pas proposé le moyen de paiement de leur choix.
Ainsi, moins de moyens de paiement entraînent des taux de rebond plus élevés. Mais, donnez aux acheteurs une tonne d’options et ils abandonneront tout de même. Comme toujours, il y a un coût UX (User Experience) associé à un trop grand nombre de choix.
Il faut donc trouver un juste milieu qui dépend de facteurs tels que :
- Zone géographique – Déterminez les moyens qui conviennent à la fois au pays de domiciliation de votre entreprise et ceux de votre clientèle. Il se peut que vous devrez vous adapter et proposer les moyens de paiement préférés de vos clients pays par pays. Par exemple, en Allemagne, le virement SEPA (SCT) , Giropay sont tous plus populaires que les paiements par carte bancaire, un effet résiduel de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les systèmes financiers étaient défaillants.
- Mode d’achat – Les clients utilisent-ils vos services en ligne ou hors ligne ? Choisir la combinaison d’options de paiement omnicanal la plus utilisée par le client peut être la meilleure option s’il fait les deux. S’ils effectuent principalement leurs achats en ligne, vous pouvez sans risque omettre les options hors ligne comme le paiement à la livraison et vous concentrer sur le choix des méthodes de paiement en ligne pour votre population.
- Modèle économique – Avez-vous un modèle de facturation récurrente ou traitez-vous principalement des paiements uniques ? Tenez compte d’une couche supplémentaire de complexité si vous avez des clients abonnés.
Pour résumer, la première étape consiste à présélectionner les moyens de paiement qui répondent à ces paramètres de base. L’étape suivante consiste à étudier les coûts et évaluer les risques associés à ces options.
Par exemple, PayPal est incroyablement simple à installer et facilite les transactions internationales. Mais très vite, vous vous rendez compte qu’un client est avant tout le leur avant d’être le vôtre et, aussi, vous constaterez leurs processus agressifs de prévention des risques qui peuvent conduire à des retenues de paiement avec peu d’explications. En gros, vous ne maitrisez pas la communication avec votre client et des paiements acquis peuvent être remboursés sans votre accord.
Si vous préparez le terrain pour l’internationalisation, il est également important de noter que tous les moyens de paiement ne prennent pas en charge toutes les devises. Et il est toujours préférable de garder un œil sur les options aberrantes, c’est-à-dire celles qui ne sont pas très populaires, mais qui sont très utilisées par votre clientèle, afin de réduire au minimum le taux d’abandon pendant le paiement.
Moyens de paiement dans la facturation récurrente
La facturation récurrente utilise les mêmes moyens de paiement que les transactions ponctuelles, c’est-à-dire les cartes bancaires, les débits directs traités avec ACH (US), Bacs (UK) ou SEPA (Eurozone), PayPal, les paiements Amazon, etc. La différence est que lorsque vous utilisez un système de facturation pour la facturation récurrente, vous pouvez configurer deux types de paiements : automatique et manuel.
En prélèvement automatique (= paiement récurrent automatique), vos clients peuvent choisir un moyen de paiement qui sera débité automatiquement lors du renouvellement des abonnements. Avec les paiements manuels, vous collectez vous-même les paiements et les enregistrer.
Dans le cas des prélèvements automatiques, certaines solutions de facturation vont plus loin en permettant à votre client de changer/mettre à jour le moyen de paiement à tout moment et en totalement autonomie. Ainsi, cela évite les ruptures de prélèvements et vous garantit de percevoir vos revenus.
Conseil de pro : vous avez mis en place du prélèvement automatique des paiements pour vos clients abonnés. Mais, que se passe-t-il si cela échoue ?
Mettre en place la récurrence de prélèvement n’est pas suffisante. Il vous faut mettre en place des processus qui analysent les échecs de paiement et décident automatiquement d’agir pour recouvrir les sommes qui vous sont dues. ProAbono veille à cela en :
- notifiant par e-mail vos clients lors d’échecs mineur ou majeur de prélèvement,
- tentant plusieurs fois de prélever la facture concernée,
- proposant de régulariser des factures en échec total de prélèvement,
- prévenant par e-mail les clients que leurs cartes bancaires expirent prochainement,
- proposant un portail client où les clients peuvent voir leurs abonnements, leurs factures et leurs infos de paiement.